J’ai choisi le 143e jour de cette année pour me lancer dans l’écriture, mais l’écriture vraiment. C’est à dire que je tape sur mon clavier avec frénésie, des mots qui viennent, je vais les chercher, les arrachent à leur oisiveté pour les projeter sur une feuille virtuelle qu’est mon écran d’ordinateur. Sans coup férir, les mots ne me le rendent pas vraiment. Ils se détournent, m’ignorent parfois. Et je dois contenir ma colère de voir ces phrases si mal construites, n’ayant aucun sens parfois. Je dois accepter de perdre mon temps entre deux paragraphes et quand soudain, une idée surgit, je me précipite avant de m’écrouler sans plus aucune énergie. Pourtant les pauses sont nombreuses. Je surfe: Facebook, mes blogs, mes sites en construction, ceux déjà construits. J’ai encore trouvé de multiples projets de classements, d’arrangements qui peuvent m’occuper pour de nombreux mois si je m’y prends bien… Enfin…. Si je calcule 300 moins 142, je peux dire qu’il me reste un peu plus de 150 jours pour réaliser un exploit. Extirper de moi, un travail de deux ans et le rendre public. Dans cette dernière phrase, tout me dérange.
4 mai 2013