La comparaison avec le blog d’Éric Chevillard se limitera, nous l’avons compris, avec la numérotation des articles parce que depuis les premiers jours de Madrid, la simple évocation du terme écriture me donne la nausée. C’est dommage d’ailleurs. A Madrid, dans cette magnifique bibliothèque où le silence régnait, je me sentais paisible et à force de se concentrer, il faut bien reconnaître que la concentration vient et opère comme une mystérieuse alchimie. Comme un paradis perdu, je tente de retrouver cette inspiration et cet état d’esprit qui m’a bien aidé pendant quinze jours. Cette ambiance monastique a livré ses plaisirs… Maintenant c’est au tour de Paris.
Allez ! En ce 220e jour de mon année des 365, eh bien, ce sera un jour d’écriture ou ça ne sera pas. La chaleur s’annonce déjà dès ce matin, toride. Le ventilo me souffle du mauvais air dans le dos. J’ai orienté son souffle afin qu’une énergie positive me pousse de l’avant. Je commence ma journée par tapoter sur les réseaux sociaux, checker les sites qui m’inspirent, relire les interviews et me mettre en condition pour que l’inspiration et la structuration fassent bon ménage. Les livres sur mon flanc droit sont tous ouverts à une page, les uns sur les autres, ils forment un équilibre en forme de pyramide dont il serait presque dangereux de troubler. Mais enfin, eux aussi devront bien accepter un jour de livrer le meilleur de leur trace. J’imagine qu’il y a une vie après la thèse et je commence à avoir hâte.