J’ai changé de cap. Plus seulement des pavés, mais également des mots, des carrés, un agencement pour tchater, tout simplement. Un regard différent.
Je me lance dans la réflexion. Je réfléchis, me regarde, m’observe, me parle, m’écris. Je viens dans cet espace sans régularité, au gré des envies et des idées qui bouillonnent… ou pas d’ailleurs.
Je garde le cap tout en me demandant si quelque lecteur égaré s’attarderait. Je regarde au loin sans vision. Je me fais plaisir, pour rien. Écrire sur Internet sans assurance d’être lu est une épreuve nouvelle infligée à celui ou celle qui agence, ordonne, catégorise et se livre à un exercice normalement destiné principalement aux autres. Cette posture très narcissique a quand même un but ultime, celui d’être vu, regardé, écouté. Ou alors, je viens de passer en quelques lignes de la posture d’écrivain à celle d’artiste. Je crée une œuvre pour moi et personne d’autre.
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