Facebook est devenu, en à peine cinq ans, un site incontournable de l’Internet. Le réseau social, sur lequel on poste ses photos et ses humeurs, fait partie intégrante de la vie de ses utilisateurs. Et depuis quelques temps déjà, nombreux sont ceux qui se sont interrogés sur le sort de leur page… après la mort. Le site de Mark Zuckerberg a enfin répondu cette semaine à cette question, qui semble finalement assez évidente.
Le réseau social le plus populaire au monde s’est donc doté de son propre service funéraire. A l’aide d’un formulaire en ligne, on peut à présent transformer le profil d’un proche disparu en mémorial. La page, destinée dès lors au recueillement, permettra simplement aux amis de « laisser des messages sur le mur, en souvenir », selon Max Kelly.
Dans les explications qu’il a fourni par le biais d’un billet sur le site, ce responsable de Facebook précise que les coordonnées (comme l’adresse, le téléphone ou la boite mail) du disparu, ainsi que les billets postés sur sa page seront effacés. Une fois le processus engagé, le site ne devrait plus permettre d’inviter la personne à des événements. Ni de se voir proposer dans la colonne de droite, la possibilité malvenue de «reprendre contact» avec l’ami défunt.
QUID DES PLAISANTERIES MALSAINES?
L’option suscite tout de même quelques questions. Si la firme de Palo Alto précise que seuls les proches peuvent en faire la réclamation, en apportant une preuve, comment s’effectue le contrôle? De plus, une fois la demande acceptée, le compte ne serait plus accessible définitivement. Au moment où l’encyclopédie libre Wikipédia a décidé de restreindre les modifications des articles concernant les individus, le problème des mauvais plaisantins est une fois de plus posé.
Le réseau social compte actuellement plus de 200 millions de personnes inscrites. Si Facebook était un pays, il serait le 5e mondial en termes de population et se placerait devant le Brésil. Et à mesure que ses effectifs grossissent, la question de la vie – et de la mort – numérique est on-ne-peut-plus pertinente.
Article publié dans parismatch.com