Je me demande ce que deviendront mes blogs et mes sites web lorsque je mourrai. Cela peut arriver à n’importe quel moment et je me dis qu’il faut me préparer, ou du moins préparer les miens à l’hypothèse qu’ils auront, en plus de mes dernières volontés, à se loguer sur le web et clore mes e-chapîtres. Ce n’est pas banal, vous l’avouerez. C’est une sorte d’archivage final de mes pavés, jeter mes pauvres pavés, les retirer du monde, les enterrer… à jamais.
Car le web est un service qui n’oublie pas. Traces sont gardées de nos passages. Est-il nécessaire de prévoir une e-sépulture ? Un hommage me sera adressé sur le net. Les gens pourront, des années après, s’aperçevoir de mon départ. Il ne me faudra conserver qu’une seule adresse posthume, celle de ma dépouille… Serait-t-il envisageable d’en garder une sur le web ?.. Cela va-t-il rentrer dans nos moeurs ? Notre culture numérique va-t-elle se contenter de ne s’adresser qu’aux vivants ?..
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