Je me demande parfois si je n’aime pas cet état latent, cet entre-deux qui consiste à être bien et mal en même temps. Le malaise cède le pas à son acceptation. Témoigner aux aurores, voir le soleil se lever représente aussi un moment privilégié. Je découvre que d’autres se lèvent aussi très tôt. Cela me réconcilie avec mes congénères que j’ai tendance à garder à bonne distance. Passer plusieurs jours en ermite et vivre alors cette décomposition du temps qui désormais m’habite et cette reconnexion au monde. Pour combien de temps ?
16 avril 2012