Depuis ce matin, la France s’est réveillée encore plus juste. C’est le mot à la mode de chez nous pour que les français puissent avaler la pilule de la réforme des retraites. Vivre plus pour travailler plus. Nous ne sommes pas dans les bisounours mais au pays des acquis sociaux qui volent en éclats. Personnellement, je ne vois rien contre. Je pars du principe que je n’aurai pas de retraite. Tout va tellement mal, la crise, les déficits, les dettes, etc. nous plongent dans un marasme qui nous font revisiter nos positions et nos sources de revenus. Et puis, je pensais bien naivement que les cotisations que je payais aujourd’hui allaient à nos vieux d’aujourd’hui. Alors, la démographie étant en chute libre dans nos pays européens, nos gouvernements refusant de fournir des papiers en règle à ceux qui travaillent (petits chanceux) et qui paient déjà leurs cotisations en France, je me disais que cela ne pouvait pas aller plus mal quand, à mon tour, je serai vieille.
Vieille ? Je ne suis pas assez vieille pour partir à la retraite, mais je suis trop vieille pour prétendre vivre comme une jeunette avec ses avantages et son inscouscience. Je suis juste bonne à travailler plus et nous verrons bien si je vivrais plus.