Je me demande s’il est possible de dépenser l’argent public de façon raisonnable et opportune. Je me demande quel est donc le rôle de ceux qui nous informent et sans lesquels nous ne saurions rien de ce qui nous entoure. Cette connaissance que nous avons du monde est filtrée en permanence et finement controlée. Et il me semble, mais peut être je me trompe, que nous avons surtout connaissance de ce qui ne fonctionne pas. Ou sont donc les journaux de ce qui fonctionne et pourrait donner l’exemple ? Une sorte de modélisation de ce qui fait du bien au monde. Quel titre pourrions-nous donner à un tel quotidien ? Quotidien ? Mais alors, il y a aurait du bonheur à consommer, à reproduire quotidiennement ? Allez, tablons sur un magazine mensuel, ce sera déjà pas si mal.
Ah ce que la vie serait simple ! Du bonheur, des gens honnêtes dont le rêve serait d’améliorer le monde dans lequel nous vivons. Plus d’envies, plus de jalousies, plus de misère, plus d’angoisses inutiles puisque tout irait pour le mieux dans la meilleure des sociétés modernes. Une société de citoyens au service de ses citoyens. Des hommes et des femmes de vocation qui œuvreraient pour l’intérêt général. Cela nous réconcilierait avec les mots. Par exemple, celui galvaudé de « démocratie ».
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